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À propos de l'Écrin du Monastère

ancienne photo d'archive aérienne du domaine de Montferrand-le-Château à l’époque où il était encore un monastère sacralisé avec sa communauté religieuse
ancienne vue d'archive du domaine de Montferrand-le-Château, au cœur de la campagne du Doubs
ancienne photo d’archive du parc du monastère avec une religieuse assise sur un chemin forestier
photographie d'archive ancienne montrant la galerie du cloître du Couvent de Béthanie, ouvrant sur la cour et les jardins du monastère
ancienne photographie d’archive de la grotte Sainte-Madeleine, une chapelle naturelle dans le parc du Couvent de Béthanie, avec un groupe de sœurs rassemblées, entourées de grands arbres
ancienne vue aérienne du domaine lorsqu’il était encore le Couvent de Béthanie, entouré de jardins, cultures et prairies

Notre histoire

Bienvenue en ce beau site de calme et de verdure. 


Ce lieu a une histoire longue de 156 ans au patrimoine religieux marqué par la, présence  de religieuses un peu particulières. Ont vécu ici de nombreuses dominicaines de Béthanie qui ont imprimé dans les pierres de cet édifice une vie de prière et d’adoration, dans une fraternité simple et joyeuse. Celles d’entre elles qui en avaient l’attrait partaient en plusieurs directions apporter aux femmes en prison un message inédit qui leur était destiné.  

Fondées en 1866 en Haute Saône, les Soeurs sont arrivées à 
Montferrand-le-Château en janvier 1870. 

Le bienheureux dominicain Jean Joseph LATASTE, (qui sera bientôt canonisé),  a prêché une retraite dans une prison de femmes. En y entrant il se voyait perdre son temps. Que peut-on tirer de femmes de mauvaise vie ? C’était la mentalité de l’époque. Mais dès les premiers échanges avec elles, son cœur a changé, une vraie conversion s’est produite en lui. Ces femmes, souvent très jeunes, ne l’avaient pas attendu pour relire leur vie et regretter profondément l’acte qui les avait conduites en prison. Au 19ème siècle, à la campagne, beaucoup de jeunes filles travaillaient  dans les fermes. Là, le fermier ou le fils de la maison ne se gênaient pas pour les abuser. Il s’ensuivait avortement ou infanticide, deux actes condamnés par la loi. Souvent ces jeunes femmes avaient été élevées chrétiennement et désiraient devenir religieuses. Impossible avec un tel passé à cette époque encore marquée par le jansénisme. Le père Lataste se désolait de cette dureté de l’Eglise et cherchait comment répondre à leurs désirs spirituels. Il eut l’idée audacieuse de créer une communauté religieuse dominicaine où vivraient ensemble des femmes d’un passé sans fausse route et d’autres venant d’une vie désordonnée. Toutes vivraient  une vie fraternelle sans parler de leur passé quel qu’il soit. Il serait ignoré tout simplement.  

Le travail exigeant serait le troisième élément, avec la prière et la vie fraternelle, d’aider chacune à retrouver une solidité physique et spirituelle, et aussi d’aider la communauté à subsister matériellement.  Les unes faisaient pousser les légumes, d’autres entretenaient les arbres fruitiers, des ruches donnaient du miel, d’autres  soignaient les animaux de basse-cour, des vaches, des moutons. D’autres partaient quêter. 

A leur arrivée à Mont les sœurs ont trouvé le châtelot et des communs. Très peu pour 30 à 50 religieuses ! On s’entassait . La guerre de 1870 a stoppé les projets de constructions qui ont été réalisés peu à peu entre 1871 et 1873 environ. Pour l’histoire, la ville de Besançon a demandé aux sœurs de tenir une ambulance pour les soldats blessés. Dix sœurs répondent à cet appel, elles emportent toute la literie, les sœurs restées au couvent dorment sur la paille sans aucune hésitation... Suite à ça, les constructions commencent enfin: La chapelle, Dieu premier servi, puis un passage couvert pour mener du château à la chapelle, puis une maison pour l’aumônier, et enfin le couvent qui a abrité jusqu’à 110 sœurs, un record ! Lorsque les sœurs devenaient trop nombreuses on fondait dans d’autres régions en France, puis à l’étranger. Mais ce serait un autre chapitre que celui du site du couvent de Mont.  


ancienne photographie de la cour intérieure du Couvent de Béthanie, à Montferrand, avec des sœurs dans le jardin
ancienne photographie du cloître Saint-Joseph du Couvent de Béthanie, avec la statue décorée et le couloir vitré
ancienne vue aérienne en couleur du domaine lorsqu’il était encore le Couvent de Béthanie, entouré des champs et bâtiments agricoles du village de Montferrand‐le‐Château
photographie d’archive montrant un fragment manuscrit d’une lettre du père Lataste adressée à Mère Henri-Dominique
ancienne photographie du Couvent de Béthanie à Montferrand-le-Château montrant une vue générale de la chapelle et des bâtiments religieux entourés de champs et vergers

Une page qui se tourne, un patrimoine qui demeure


Après plus de 156 ans de présence, les dernières sœurs ont quitté le couvent en 2025, ouvrant une nouvelle étape pour ces murs chargés d’histoire. L’empreinte spirituelle, elle, demeure : le calme du parc, la mémoire des lieux et la qualité des espaces continuent d’inspirer celles et ceux qui y séjournent et y célèbrent.

Le domaine aujourd’hui

Aujourd’hui désacralisé et transformé avec délicatesse, le domaine conjugue désormais patrimoine, nature et art de recevoir. Avec une centaine de couchages, répartis entre la Villa, la Longère et le Couvent, permettent d’héberger vos invités sur place et de prolonger votre évènement en toute sérénité.

À proximité immédiate de Besançon, c’est le seul lieu aussi proche de la ville à offrir une capacité d’accueil jusqu’à 800 personnes, dans un cadre à la fois paisible, raffiné et chargé d’histoire.

Qu’il s’agisse d’un évènement professionnel, d’une réception privée ou d’un mariage, chaque rencontre y trouve une dimension unique, empreinte de charme et de sérénité. Un lieu rare, où le temps semble suspendu, et où chaque instant devient un souvenir précieux.

façade rénovée d’un bâtiment du domaine avec statue blanche religieuse au premier plan dans le jardin
réunion professionnelle dans une salle rénovée du domaine avec écran de présentation et grande table de travail
vue du château rénové du domaine avec sa cour paysagée et statue centrale, entouré de verdure
vue de la Villa rénovée du domaine, désormais aménagée en hébergement

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